Petite fable affable
Serait-il cruche, ce souriceau,
À sourire d’un air si niais,
Qu’on le traite, là, de vermisseau
Ou lui parle du chat grassouillet ?
On le dit bêta, balourd, crétin,…
Qu’il ne craint pas les buses en étant
Une. Et lui sourit du matin
Au soir. Ça en est inquiétant !
L’oeil nigaud, le sourire idiot,
Il va et vient, en serin et serein,
Inconscient, le long des tuyaux
Et des murs, humant à plein tarin,
Ce simplet, sans vraiment se cacher,
Appliquant l’adage maternel,
Le seul bien qui lui soit personnel :
Il vaut bien mieux se taire et passer
Pour un c… qu’ouvrir, pour un couplet,
La bouche et prouver, alors, qu’on l’est !
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