À un fenestrou entrebâillé sans pudeur,
Elle plisse son nez. Est-ce par jeu, par caprice ?
Et tous ses sens s’éveillent à cette baie qui bée,
Où ne se musse plus de douce mousse baie ;
À l’âge où on ne confesse plus sa malice,
L’espiègle du soleil veut tromper les ardeurs.
Comme pour glaner, tel un simple maraudeur,
Le luxe et la volupté d’un secret délice,
Comme pour sentir, palper des pulsions impies,
La respiration de passions inassoupies,
Les doigts au bord de cette ouverture complice,
Elle hume la tiédeur ombrée des profondeurs.
De cette intimité elle goûte encor’ l’odeur…
Puis, hors de ses lèvres humides et ourlées, se glissent
Aux contours de la trouée, sous ses doigts mouillés,
Sueur salée, saveurs suaves, dépouillées.
Ses longs doigts lisses de prédatrice coulissent,
S’immiscent en cachette dans la sombre splendeur.
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