Ville en lanières en vue cavalière
Dans l’oblique incertaine des rues
Sous la transversale aiguë des nues
Ville altière avenues et barrières
Ville en costume pluie amertume
De silhouettes de béton cru
Aux pieds de bitume suspendues
À l’écume de cieux qui s’embrument
Ville volière aux voies en rivières
Aux rides par mille rangs courues
De ces foules en traits continus
Ville aux lisières de verts-lumière.
Ville qui fume en raies et en plumes
En biais tordus et inattendus
Le long d’axes à elle cousus
Où des rais s’allument se consument
Ville verrière aux vertes clairières
Aux stries droites de barres écrues
Dont l’horizon aveugle est tendu
Ville litière aux douleurs entières
Ville en volume où des tours résument
La ligne qu’il faut suivre assidu
Debout sans détour et incongrue
Borne en brume limite posthume
Ville ornière en diagonales fières
En perpendiculaires crochues
En démarcations ténues tenues
Ville en lanières en vue cavalière
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