Petite fable affable
Le boeuf, de la grenouille veuf,
Fit d’un défi une bataille :
Lui, si grand et si gras, se voulut comme esteuf.
Aussi il se tasse et maigrit, vaille que vaille,
Pour rappeler l’œuf en grosseur,
Se tortillant comme un pisseur.
« Encore quelques jours sans eau et sans tortore
À souffrir de la sorte et mon corps raplapla
Vous aura cet aspect qu’on vénère et adore
En court. »… Il mourut avant ça !
L’homme politique est, comme lui, bien peu sage ;
Pour plaire à la plèbe, et convaincre l’électeur,
L’éduqué se fait sot hâbleur,
Le bien-né feint l’humble trempage !
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