Petite fable affable
Putois se sentait bien
De sentir mauvais.
Cela ne le gênait en rien
Qu’où il se trouvait,
Nulle société ne fut.
Il était puant
D’orgueil et, jamais confus,
Notre polluant
Aimait vanter ses vertus,
Louer ses succès
Au sage comme à l’obtus
Refusant l’excès.
On fuyait donc ce putois
Pour ses pets et rots
Et parce que ce courtois
Se croyait héros.
Ne jalousait-on sa vie ?
Infect avec tous,
Il ne créait qu’une envie,
Du nain au mahous :
Courir, marcher mais partir.
Même chez les siens,
On ne pouvait le sentir,
Ce petit vaurien.
Certes, ce fat empestait
Bec et opposé,
Pourtant on ne détestait
Que, tout bien posé,
Sa morgue altière. Oh combien !
Or, un certain jour
Il ne se sentit pas bien
Nul n’osa, entours,
Le faire pour lui.
Il mourut tout plein d’odeurs
Pas de fleurs, de fruits,
Ni de sainteté, ma Sœur !
Depuis, par ces bois,
On dit qu’à péter plus haut
Que son cul, ma foi,
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