Je te salue, Princesse abyssine,
Toi, qui es si sûre de ton sang,
Toi, que la pénombre redessine
Dans les ombres du soir commençant.
Sujet, toujours humble et déférent,
Je m’incline au bas de tes bottines,
Moi, servant servile et murmurant,
Moi dont la vie, à Toi, se restreint,
Mon idole chryséléphantine.
Sous ta digne coiffe byzantine,
Cette parure honorant ton rang,
S’effaçant devant tes yeux d’airain,
Avec ta beauté adamantine
Et ce port de tête souverain,
Fière et altière, tu me fascines :
Parle et je me ferai capucin…
Noble et entière tu m’hallucines :
Ordonne et je serai assassin…
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