Dès qu’il quitte son alcôve,
C’est que l’aurore se sauve,
Déchirant d’un franc couteau
La nuit au lourd loqueteau.
Il faut s’occuper des fauves,
Nourris de chair, de gâteaux ;
Puis c’est balais et rateau.
Aucun espoir ne se love
Dans ces jours où rien n’innove.
Et quand le soir naît de l’ove
D’un soleil aux accents mauves,
Avec ses étoiles en linteau,
Entre rires et flûteaux,
Cachant qu’il est un peu chauve,
Sous le toit du chapiteau
Dont il hissa les poteaux,
Il est vendeur de guimauves
En n’ayant du clown marteau
Que maquillage et manteau…
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