La ville s’endormait
Dans les parfums de mai
Que drapaient d’un noir d’ombre
Les plis de la pénombre
Dans ce manteau aimé
Les rues enfin calmées
Hument tout leur saoûl nombre
De ces senteurs si sombres
La ville s’endormait
Dans les parfums de mai
Que drapaient d’or et d’ambre
Les fenêtres des chambres
Le silence lamé
Des rues désembrumées
S’offre en piquant gingembre
Titillant cœur et membres
La ville s’endormait
Dans les parfums de mai
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