Petite fable affable
Donc, pour rendre au Rat de ville,
Son invitation à temps,
Le Rat des champs, habile,
Le convie en l’aguichant ;
Il lui promet tout à l’envie
Calme, luxe et salami
Arrosés d’une eau de vie…
L’autre n’est pas endormi.
Il file avec, en tête,
Qu’étant, des rats, le gratin,
L’autre saurait lui faire fête
Comme le fait tout fretin.
Les agapes amicales
Et coûteuses en chairs et fruits,
Furent goûteuses en ale,…
« Tu vis bien seul ? Quel ennui !
- Qui s’impose, peu m’inspire ;
Moi, je choie l’ami plutôt !
Le voisin jalouse - ou pire -
Ta sérénité, ton pot,…
- Fort bien, fait l’Urbain qui tique,
Mais je vais rentrer chez moi :
Que m’importe tes joies rustiques
Et ton bonheur sans effroi :
Si nul n’envie à tout rompre
Ton bien, ta vie de loisirs,
Où est donc le plaisir ?
Seul le voleur cherche l’ombre ! »
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