En parures de petites pierres emperlées
Et colliers composés de cauris cannelés
Qui cliquettent souvent, s’entrechoquant sans cesse
Quand tu presses un peu ton pas souple de princesse,
Tu ennoblis ce petit marché ashanti,
Toi, fille déçue des rois déchus de Mopti.
Tu vas nu-pieds dans la poussière semée d’orge,
Un drapé flamboyant, ondoyant sur ta gorge.
Fière âme et corps félin, ta retenue tu gardes
Enflammant les yeux des hommes qui te regardent :
Tu sauras décevoir leurs avances et tancer
Ceux qui n’ont vu que tes hanches se balancer !
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