Petite fable affable sur un "mot" de Sacha Guitry
Les pintades, cette sotte engeance,
Valant bien leurs sœurs, les oies
Et les dindes pour l’intelligence
Mais à la puissance trois,
Ont décidé, un jour, que l’étude
Les sortirait de leur servitude.
Les voilà à lire auteurs
Qu’elle ne comprennent, en fait, guère
Et à prendre, avec hauteur,
L’ignorance et le savoir vulgaire.
Les pintades ne sont pas grégaires.
C’est avec la moue et du dédain
Que, dès lors, elles écoutent,
Celles ne valant pas un médin :
« La volaille »… Ça leur coûte !
Car, bien sûr, ce n’est qu’entre elles, au fond,
Que tout ce qui est dit est « profond » !
Mieux, à chaque tour de phrase,
Elle se l’avouent (tout leur fait fonds !)
Avec une belle emphase :
« C’est profond, ma Chère, c’est profond ! »
(Elles était si basses de plafond !)
Un jars à la voix épaisse
Vint à elles, lassé de ce jeu,
Ce mâle était de la pire espèce :
Goujat, sot, peu courageux,…
« Mes sœurs,…» commença le palmipède
L’injure de l’apostrophe plaide
Peu pour lui mais, de son ton,
Il poursuit : « Ce que vous dîtes
Est, ma foi, si grand, si “profond”
Que j’le crois creux, Érudites ! »
Puis part faire, dans la cour, salon…
Valant bien leurs sœurs, les oies
Et les dindes pour l’intelligence
Mais à la puissance trois,
Ont décidé, un jour, que l’étude
Les sortirait de leur servitude.
Les voilà à lire auteurs
Qu’elle ne comprennent, en fait, guère
Et à prendre, avec hauteur,
L’ignorance et le savoir vulgaire.
Les pintades ne sont pas grégaires.
C’est avec la moue et du dédain
Que, dès lors, elles écoutent,
Celles ne valant pas un médin :
« La volaille »… Ça leur coûte !
Car, bien sûr, ce n’est qu’entre elles, au fond,
Que tout ce qui est dit est « profond » !
Mieux, à chaque tour de phrase,
Elle se l’avouent (tout leur fait fonds !)
Avec une belle emphase :
« C’est profond, ma Chère, c’est profond ! »
(Elles était si basses de plafond !)
Un jars à la voix épaisse
Vint à elles, lassé de ce jeu,
Ce mâle était de la pire espèce :
Goujat, sot, peu courageux,…
« Mes sœurs,…» commença le palmipède
L’injure de l’apostrophe plaide
Peu pour lui mais, de son ton,
Il poursuit : « Ce que vous dîtes
Est, ma foi, si grand, si “profond”
Que j’le crois creux, Érudites ! »
Puis part faire, dans la cour, salon…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire