Petite fable affable
Un vieux hibou ratiocinait toujours
À ses élèves, car il était maître,
Qu’il fallait veiller, la nuit et le jour,
À ne jamais, oh Dieu, non jamais, être,
L’artisan de son sort, de son malheur.
Il répétait, juché dessus son hêtre,
Que le temps fait oublier, ô douleur,
Qu’on est par trop souvent, sans le paraître,
À l’origine de sa propre mort
Ou, du moins, que sa chute l’on fait naître
D’un mot qui, pour les marmots, sonnait fort :
« Mes fils, de la fiente de la grive
Naît le gui, parasite absolu,
Avec lequel on fera la glu
Qui permettra… de prendre la grive ! »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire