D’après « Les copains d’abord » (G. Brassens)
Parodie datant de… 2005
C’est que ça ressemble au radeau
De la Méduse, ce rafiot,
Qui prend l’eau par tous ses sabords,
Oui, tous ses sabords.
On se flingue entre vieux briscards,
Et on s’épanch’ dans les canards ;
Et dire qu’ils faisaient tous corps,
Les Coquins d’un bord !
Mais « Fluctuat nec Mergitur »
Ça fleure la fausse factur’
Et les urnes bourrées à mort,
Oui, bourrées à mort.
Le Tibéri et ses falots
Avaient tiré le bon gros lot
Et étaient tous fort bien accorts,
Les coquins, d’accord !
Ils vivaient tous dans le grand lux’
Jusqu’à ce qu’on leur dis’ : « Fiat lux ! »
Et on a vu de faux rapports,
Oui, de faux rapports.
C’étaient les apparts bien choisis
Pour quelques fidèles amis,
Dans la caisse ils tapaient tous fort
Les coquins à bord !
Et c’est pas un ange joufflu,
L’Évangile il s’asseoit dessus,
Lui préfère les lambris et ors,
Les lambris et ors,
Le Jean qu’est maire de Paris
Vous a laissé sur le parvis.
Son Credo, Son Confiteor,
C’est l’coquin d’abord !
Mais maintenant c’est Trafalgar
Des coups de feu pour un regard
Et puis les mots qui font du tord,
Qui lui font du tord.
Et ce maire dans la détress’
A beau lancer des S.O.S.,
Ça tire de babord à tribord
Sur l’coquin du bord !
Au rendez-vous des bons copains
Il n’y a plus le moindre clampin,
On jette Jean par-dessus bord
Car on le veut mort.
Mais il n’veut pas, ce grand dadais,
Se laisser ainsi balancer
Par Toubon devenu croqu’mort
Quel est c’mauvais sort ?!
Des mairies, il en sombre beaucoup,
Mais là vraiment ça vaut le coup,
De les voir tous virer de bord,
Mais virer de bord.
Leur lupanar est un traqu’nard,
Même les renards sont plus peinards,
Et dire qu’ils étaient tous d’accord,
Les Coquins d’un bord !
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