Mosaïque de poésies prosaïques & de proses poétiques

parfois sous forme d'aphorismes, de chansons et surtout de fables…

dimanche 19 mai 2013

QUEL ENGIN !

          Échin nain échoué en pays maraîchin, j’ai une roue trouée qui geint et, quoique plus sain que saint, une couleur pruneau d’Agen roué que l’on appelle « daim » chez certains. Je suis un engin cloué sans tain, un truc grand teint éboué, un machin à Malin floué dont le baragouin, souvent vain, est proche du Salishen quand il sagit de coucouer en plein. Quelque chose d’indéterminé à la fonction tout aussi indistincte et à l’utilité relative. Bref, moins un jouet qu’une créature de la Création, frangin de vagin d’un pingouin pas plus gros qu’un doguin. Votre prochain. Format nain.
     Sous le brouet d’un crachin au goût sauvagin, dans une brouée sans trouée, je suis né du béguin d’un chercheur sanguin adoué à un sagouin qu’attirait l’appât du gain, un Espingouin aimant s’ébrouer dans des liens consanguins comme tous les margoulins et autres mange-sans-faim entre deux bains. À l’époque du regain, ce surdoué libertin, que l’on louait, fut rabroué comme un importun puis écroué pour s’être renfloué en maints lieux, et autant de mois, autrement qu’à houer… métier opportun qui brise les reins et ne rapporte guère que pain dur comme travertin et chemises de lin.

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