Ami un jour tu verras
Toutes les nuits s’estomper
Les cauchemars s’enfuir
Comme autant de scélérats
Et ne plus jamais tromper
Ni troubler le tendre fuir
De rêves sans embarras.
Aurore puis clair matin
Prélude d’un jour où Râ
Préservera à la fin
Tes heures de ces confins
De maints et vains baratins
Que le destin envoie.
Le soleil en matinée
Le meilleur présagera
Loin des regrets ravalés
Souvenirs rembobinés
Sans sommets ni Sahara
Sonner à ta porte à toi
Et nul malheur n’adviendra
Tu n’auras pas en plaideur
À Choisir comme autrefois
Entre peste et choléra.
San hâte ni air traînant
Où chaque heure est un carat
Loin de regrets ressassés
Et des remords aliénants
Sans guère plus d’apparat.
Naître un soir tout étoilé
Qui là te rassèrénera
Et puis la nuit s’éclairer
Sans soucis pour cabaler
Sans illusion en fatras.
Tu ignoreras peurs pleurs
Questions ou et cetera
Ta journée sera un chant
Et pas un champ de douleurs
Toutes les nuits s’estomper
Les cauchemars s’enfuir
Comme autant de scélérats
Et ne plus jamais tromper
Ni troubler le tendre fuir
De rêves sans embarras.
Ami un jour tu verras
Une aube se faire enfinAurore puis clair matin
Prélude d’un jour où Râ
Préservera à la fin
Tes heures de ces confins
De maints et vains baratins
Que le destin envoie.
Ami un jour tu verras
Les nuages en allésLe soleil en matinée
Le meilleur présagera
Loin des regrets ravalés
Souvenirs rembobinés
Sans sommets ni Sahara
Ami un jour tu verras
Midi en faste et splendeurSonner à ta porte à toi
Et nul malheur n’adviendra
Tu n’auras pas en plaideur
À Choisir comme autrefois
Entre peste et choléra.
Ami un jour tu verras
Une après-midi passerSan hâte ni air traînant
Où chaque heure est un carat
Loin de regrets ressassés
Et des remords aliénants
Sans guère plus d’apparat.
Ami un jour tu verras
D’un crépuscule affairéNaître un soir tout étoilé
Qui là te rassèrénera
Et puis la nuit s’éclairer
Sans soucis pour cabaler
Sans illusion en fatras.
Ami un jour tu verras
Du levant jusqu’au couchantTu ignoreras peurs pleurs
Questions ou et cetera
Ta journée sera un chant
Et pas un champ de douleurs
Ce jour le jour tu verras.
Dessin : Camille Lesterle, 26 décembre 1013
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