Sur cette terre trois fois sainte
La douleur est partout peinte.
Depuis le sable et le gravier
Monte aux Cieux comme une plainte
Et court sur le sol une crainte
Quand, las, de janvier à janvier
Se meurent tous les oliviers
Et la colombe,
Dessous les bombes…
Là, même l’enfance est atteinte,
Et l’espérance s’est éteinte.
Sur le sable et sur le gravier,
C’est la violence et la contrainte
Pire, la force de l’étreinte,
Car, las, de janvier à janvier
Se meurent tous les oliviers
Par monts et combes
En hécatombe…
La mort y laisse son empreinte,
Au ventre des filles enceintes.
Sur le sable et sur le gravier,
Les vies sont pis que labyrinthes
Aussi succinctes que restreintes
Si, las, de janvier à janvier
Se meurent tous les oliviers,
Ombres sur des tombes,
Dessous les bombes…
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