Comme des ruines que l’on mure
Vestiges impudiques à voiler
Le temps les laisse à leurs murmures
Aux sons aux sens à dévoiler
Et laissés à leurs nuits de veille
Dans des draps déjà entoilés
Ici le sommeil les surveille
Quand leur regard vide s’éteint
En sursaut la peur les réveille
Avant que le petit matin
Ne les condamne au volatil
Vertige des désirs éteints
De ces petits plaisirs futiles
De vouloirs inarticulés
Au fond d’yeux rougis inutiles
Dans de vieux fauteuils acculés
Leurs corps si lourds sont déjà morts
Et leur esprit a basculé
Loin des familles sans remords
Vous condamnent vous claquemurent
Pas le temps c’est si loin Saint-Maur
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