Cycle toulousain
Il était
Des aiguilles pressées
Au temps cadenassées
Qui couraient dans sa tête
Qui filaient pour sa perte
Il était
Un flot dense et furieux
De voitures sans yeux
N’en faisant qu’à leur tête
Louvoyant en expertes
Il y eut
Un feu qui a changé
Un regard échangé
La caresse du chrome
L’air soudain polychrome
Il y eut
La machine qui mord
Sans l’ombre d’un remords
De tous ses crocs de chrome
Un voile monochrome
Puis ce fut
L’étreinte du trottoir
Si peu tendre butoir
Le baiser du bitume
Et un goût d’amertume
Et ce fut
La nuit couleur chaudron
Engourdie de goudron
Sur ce lit de bitume
Noir paradis posthume
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