Cycle toulousain
Une galerie de verdure
Ouvre sa voûte d’ombra e verd
Aux nues. Ce vitrail sans soudure
Couvre le cours droit, sans devers,
Du camin et de ses travers.
Venant du pays de Malherbe,
Il nous va au Diable Vauvert,
Longé de colonnes superbes.
Les fûts ocellés, en bordure,
- Troncs tavelés : brun, jaune et vert,… -
Témoignent, qu’aíci, l’été dure.
Ce péristyle à ciel ouvert
Offre aux gars, aux gous, son couvert
Et son trottoir, fait de cette herbe
Douce au pas las comme du vair,
Longé de colonnes superbes.
Cette nef qu’éteint la froidure,
Et le vent bufant de l’hiver,
Est condamnée par procédure :
On y roule à tombeau ouvert,
Pour y mourir à découvert.
Alors on met à bas, sans gerbe,
Ces carrièras d’ombre et de vert,
Longées de colonnes superbes.
Ami, je voudrais que ces vers
Ouvrent la voie, de faits en verbe,
Protégeant ce simple univers
Longé de colonnes superbes.
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