Voilà que ma campagne pue autant que ta ville
Depuis que celle-ci a décidé, tout de go,
De faire prendre, par mille procédés légaux,
Le bon air des prés à ses ordures les plus viles.
Ici, il y a tant de place et si peu de gens…
Il faut bien que l’Urbain se décharge et mieux respire !
Cette peste-là, Pauv' Plouc, ne sera pas pire
Que le bon fumet du fumier, si engageant.
Foin de privilège : aux bouseux, aussi, on sert
Une terre aride, une eau fétide, un air putride,…
Citadin ou Rural, chacun l’aura son cancer !
Nous partageons tout, aux siècles de l’automobile ;
Sinon l’égalité, P'tit Pec', à quoi ça nous sert ?!
Voilà, pourquoi, ici, la campagne sent la ville !
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