Le vide et des lignes de faille,
Tectonique en pleins, en creux.
Je me sens épié, cobaye
D’un architecte aventureux
Qui joue déséquilibre ocreux,
Incertitude,
Et repères lépreux, véreux
De solitude.
Au bord du gouffre, je tressaille ;
Trop de cendreux, de jeux ombreux.
Il ne faut pas que je défaille,
Que je m’oriente au ciel cuivreux
Loin du foireux du ténébreux.
Belle attitude
Au pied de ces murs salpétreux
De turpitudes.
Entre poreux et vaporeux,
J’ai l’habitude
De cet univers dangereux,
Sans latitude.
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