À l’orée de la forêt ocrée,
Aux doux reflets blonds d’ambre cendréeDort une contrée jamais montrée.
Retirée loin des échauffourées
Mal inspirées, elle est calfeutrée
De plaines feutrées toute entourée.
À l’orée de la forêt ocrée,
Où se perd quelque ombre timoréePar l’automne colorée, dorée,
Se cache une demeure sacrée,
Consacrée, mais jamais pénétrée
Où un silence secret, se crée.
À l’orée de la forêt ocrée,
Qui emmêle d’or fin sa livrée,Douce, la mousse perle en soirée,
De cent parfums safran saturée
Se musse ma grotte préférée,
Celle dont moi seul connais l’entrée…
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