Seul brisé accablé
Fissuré ébranlé
De guerre et de vie lasse
J’attends là que la faux
T’obtienne sans défaut
Et que ton cœur se glace
Pression des impressions
Motion des émotions
Je continue à vivre
Joue sèche œil embué
Sous un ciel de nuées
Sur un sol où tout givre
Cendre des souvenirs
Illusion d’avenir
Je veux croire encore
Et y croire toujours
Au départ du vautour
À la prochaine aurore
Le pleur est circonscrit
Et on rit comme on crie
Quand le temps nous condamne
À voir sans rien pouvoir
Qe t'es prête à savoir
Que ce tourment te damne
Le silence est d’ampleur
Et on meurt pour un pleur
Parce que c’est injuste
Si la vie continue
L’assassin s’insinue
Progresse plus robuste
Ne plus s’appartenir
Quand il faut tenir
Pour nous pour eux pour elles
Qu’on aime et lentement
Partent sans qu'un moment
Une larme étincelle
Espérer rémission
Fuir l’incompréhension
N’en vouloir à personne
À rien quand vient la nuit
Bien qu'en toi elle fuie
Aimer la vie poltronne
Souffrir sans s’abstenir
Pourtant se contenir
Pour nous pour eux pour elles
Qu’on aime et tristement
Tout en chuchotements
Restent à la chandelle
Dire c’est comme ça
Et qu’on y passera
Un jour c’est sans surprise
Mais devant sa douleur
Vouloir partir pour l'heur
Crier à la méprise
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