Un’ bluette,
C’est un’ pirouette
Sonnant crû et clair,
Juste un petit air
Pour ces peines
Que l’on veut fuir,
Comme heurts, déveine
Et peine-à-jouir…
Quand on me dit, hâve,
Tout en trémolos :
« L’heure est grave ! »
Ou « Vas-y mollo ! »
Que m’importe
Les mous en cohortes,
Les bas de plafond
Et les pudibonds
Toujours furibonds.
À tous, je réponds :
« Ma bluette,
C’est la pirouette
Sonnant crû et clair,
Juste un petit air
Pour ces peines
Que l’on veut fuir,
Comme heurts, déveine
Et peine-à-jouir ! »
Si tous ceux qui savent,
Sots et intellos,
Vont et bavent
Sur toi du stylo,
Fais en sorte
De montrer la porte
À ces gens profonds,
Piètres inféconds
Sortis de leurs gonds,
Et, sans peur, réponds :
« Sa bluette
C’est la pirouette
Sonnant crû et clair,
Juste un petit air
Pour ces peines
Que l’on veut fuir,
Comme heurts, déveine
Et peine-à-jouir ! »
On nous voit, en cave,
Jongleurs alcoolos
Ou braves
Rimeurs rigolos ;
On rapporte
Que nous font escorte
Cent filles aux seins blonds.
Aux nauséabonds
Déjà moribonds,
Nous, tous, on répond :
« Not’ bluette
C’est un’ pirouette
Sonnant crû et clair,
Juste un petit air
Pour ces peines
Que l’on veut fuir,
Comme heurts, déveine
Et peine-à-jouir ! »
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