Faudra arriver, tôt ou tard,
À reprendre forces et courage :
La plage n’est qu’un avatar
Sur ce chemin semé d’orages
Qui, au village, a son ancrage
Et nous mènera sans retard
Là où l’eau n’est pas un mirage.
Là-bas, tu vois, c’est Gibraltar !
Il fallait qu’on boug’ not’ pétard.
Oui, notre vie à l’amarrage,
Qui était pire qu’un mitard,
Sans bagage, prend un virage.
Ailleurs, il y a de l’ouvrage
Pour les sérieux, pas les fêtards :
Ateliers, chantiers, pâturages,…
Là-bas, tu vois, c’est Gibraltar !
Bien sûr, il y eut les racontars,
Les cris, les pleurs de l’entourage,
Les mises en garde des vantards,…
Mais qu’importent larmes et outrages :
Leurs raisons, leur amour, leur rage
Sauront comme est bon le nectar
Qui se cache dans ces parages.
Là-bas, tu vois, c’est Gibraltar !
Ami, c’est fini le cirage
Nous aurons doublons et patards
Parce ce que, tout là-bas, tu vois, c’est Gibraltar !
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