Sur la tente, il bruine des gouttes qui flamboient,
Lueurs qui chatoient par les bois,
Dans cette aurore où pleure et puis, doucement, pleut
Un feu d’étincelles, nimbe et aura que boit
La toile tendue, aux abois ;
Puis l’aube inonde d’or son bleu.
Cette ondée réchauffe le vieux chien qui aboie,
Ruisselle et rince tout le bois,
Tombe en trombes chaudes sur ses chemins sableux.
Cet éclat de clarté qui enlumine Arbois,
Éclair qui poudroie en sous-bois,
Est une ondée, une onde éclatante, parbleu !
Et, partout, les couleurs s’irisent ou se nacrent
Dans un clair-obscur tiède et âcre.
Le soleil miroite, brille et nous irradie,
Papillons aveuglants que le ciel froid mendie.
Ce crachin rayonnant allume et, mieux, consacre
Un matin qui offre enfin sacre
Et pluie limpide à un été tout étourdi
De réverbérations jouant leur mélodie…
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