La vie ! Drôle d’engin, vraiment ?…
Cette machine est sûrement,
Tendrement ou méchantement,
Le dur rouage d’événements,
Enchaînant tourbillonnements,
Rires et tiraillements,
De naissances en testaments.
Tranquillement. Tragiquement.
Tournent, lentement, vainement,
Tristement mais résolument,
Ses roues rouées : peines, tourments,
Soucis, peurs et pleurs d’un moment,…
Usinant, usant, simplement,
Sèchement et sévèrement,
Jusqu’au joint, joies, amusement,
Fraisant plaisir, soulagements,…
Des roues dentées - Pourquoi ? Comment ? -
Ses courroies de cuir, sottement,
Amènent crûment, rondement,
Ronronnement, roucoulements,
- « Mécanique des sentiments ! » -
Puis rudiments du rudoiement ;
Mettent en pièces, savamment.
Tiédeur. Froideur. Rugissements.
Automatisme ou grincements,
Les ressorts du ressentiment
Masques et travestissements,
Conduisent aux écrous sûrement,
Aux errements, aux serrements,
Bien qu’on ait fait mille serments
En supplément. Sincèrement.
Solidement… Stérilement.
La vie est bielles pour qui ment,
Simple assemblage seulement,
- Pignons et tout le tremblement -
Balanciers et balancements.
Pour les autres, si sottement
Programmés pour aimer gaiement,
Reste l’essieu pour pleurer, M’man.
Ruissellement… Débordements…
Laminés triomphalement,
Leur compteur, moteur et aimants
Tourne jusqu’au tarissement.
Reniements et renoncement.
Revirements. Retournements.
Ressassements. Ressentiments.
Sournoisement et sourdement.
La vie ? Drôle d’engin, vraiment !
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