Entre les tombes si altières
Des maîtres de ce monde-là
Voulant dominer l’au-delà,
J’erre, seul, des journées entières.
Pleurant d’oubli, mélancoliques,
Mausolées au marbre attristé
Vous êtes là pour montrer que,
Même mort, on veut exister.
Plus loin, qu’importe la matière,
Granit, pierre ou béton, voilà
Des caveaux froids, pleins de gouttières.
Fleuris du lias au verglas
Pleurés sans cesse à sens unique
Par les pluies, vous, vous persistez
À rester las pour montrer que,
Même mort, on veut exister.
Plus loin, invisible frontière
Chez ceux pour qui on sonna glas,
Des pierres pas toujours entières
Et des dalles sans tralala.
Des noms gravés en italique,
Illisibles à moins d’insister,
Résistent, là, pour montrer que,
Même mort, on veut exister.
Homme, quand vient l’heur fatidique
Monuments fats et contristés
Ou simples inscriptions, montrent que,
Même mort, on veut exister.
Des maîtres de ce monde-là
Voulant dominer l’au-delà,
J’erre, seul, des journées entières.
Pleurant d’oubli, mélancoliques,
Mausolées au marbre attristé
Vous êtes là pour montrer que,
Même mort, on veut exister.
Plus loin, qu’importe la matière,
Granit, pierre ou béton, voilà
Des caveaux froids, pleins de gouttières.
Fleuris du lias au verglas
Pleurés sans cesse à sens unique
Par les pluies, vous, vous persistez
À rester las pour montrer que,
Même mort, on veut exister.
Plus loin, invisible frontière
Chez ceux pour qui on sonna glas,
Des pierres pas toujours entières
Et des dalles sans tralala.
Des noms gravés en italique,
Illisibles à moins d’insister,
Résistent, là, pour montrer que,
Même mort, on veut exister.
Homme, quand vient l’heur fatidique
Monuments fats et contristés
Ou simples inscriptions, montrent que,
Même mort, on veut exister.
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