Cycle toulousain
Merci, Ma Dame Clémence
D’avoir fait que les romances,
Enjeux de joutes, par trop,
Deviennent des Jeux Floraux,
D’éloquence en véhémence.
Pour tous ceux qui ensemencent
L’Autan et le ciel immense
De mots, ces poétereaux
Fiérots de leur performance,
Ces trobadors en dormance,
Précis, précieux, cérébraux,…
Merci, Ma Dame Clémence
D’avoir fait que les romances,
Enjeux de joutes, par trop,
Deviennent des Jeux Floraux,
D’éloquence en véhémence.
Pour un rondeau qui commence,
Des stances de circonstance
Ou quelques vers vespéraux ;
Pour des strophes de démence,
Ou un lai tout en nuances,
Des couplets de maestro,
Merci, Ma Dame Clémence
D’avoir fait que les romances,
Enjeux de joutes, par trop,
Deviennent des Jeux Floraux,
D’éloquence en véhémence.
Pour les jongleurs d’assonances
Chantant finamor, bombance
Ou geste des vieux héros ;
Pour qui entre en résonance,
Balladine impertinence,
Avec la pléiade, arō,
Merci, Ma Dame Clémence
D’avoir fait que les romances,
Enjeux de joutes, par trop,
Deviennent des Jeux Floraux,
D’éloquence en véhémence.
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