À quelques lieues des majestueux baobabs qui écrasent de leur règne de nabab la savane si sèche et si plane, il est des lieux aux verts mêlés où tout n’est que luxuriance, agitation et humidité, embarras de bubingas et fouillis de moabis ou de flamboyants rayonnants, enchevêtrés de lianes couleur tabac. Parmi eux se mussent, dans la mousse, abachis buissonniers et bananiers avachis.
Dans cette forêt tropicale et inamicale on trouve, quelle aubaine, des acajous, mais aussi des ébènes emmêlés et des sipos si beaux côtoyant des palmiers échevelés que la tronçonneuse lâche, la scie vénéneuse et le gâchis de la hache ont, pour un temps, épargné.
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