Cycle toulousain
À Georges Brassens
Penché aux grilles du Grand Balcon
Où, pour un soir, jai fait mon cocon,
Quittant, un temps trop long, Tarascon,
Nichée dans mon bon pays gascon,
Je guette et j’épie comme un faucon,
Cette foule aux cent pas inféconds
Et ris aux ronds faciès rubiconds
Des joueurs de cor et d’hélicon
D’un juillet se refaisant facond.
Penché aux grilles du Grand Balcon
Où, pour un soir, jai fait mon cocon,
Loin des vents francs et des blancs flocons,
Sous l’Astre, brisant son flacon,
Étincelant comme du zircon,
J’écoute les vains discours abscons
Des blondins, blancs comme des chicons,
Bons pour faire fruit à Montfaucon.
Penché aux grilles du Grand Balcon
Où, pour un soir, j'ai fait mon cocon,
Comme faisait le grand roi Akkon,
Qu’on dit moins abrupt et plus fécond
Que cet imbuvable vieux Dracon,
Mais qui ne vint jamais à Mâcon
Et ne vit pas plus mon Tarascon,
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire