Cycle toulousain
Par les champs où elle court, elle fanfaronne,
Jouant l’emportement dans ses débordements,
Feignant l’apaisement dans son étalement :
Elle ronronne, tonne et sonne, elle rone.
En son chant, ses accents, roulant galets gaiement,
Elle s’environne de terrasses poltronnes
Qui la couronnent de leurs senteurs vigneronnes
Sous ces ciels si cléments qui font notre agrément.
Jamais poltronne elle qui, bien des fois, luronne,
Méandre mollement, serpente insolemment,
Ne craint ni le prône ni les édits du trône.
Ici cicérone, du pays vraie Patronne,
Tu es assurément, et toujours brillamment,
Bien pire que Rhône, bien mieux que Rhin, Garonne !
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